Cette série révèle une transformation infinie de la matière qui ne disparaît jamais. Le papier, utilisé dans sa forme la plus ordinaire, brute, utilitaire, que l'on manipule sans regards ni égards, dont on a oublié qu'il était autrefois vivant, bois issu d'un écosystème. Au cours de ses transformations, la matière nous livre autant d'histoires enfouies qui réapparaîssent dans le processus de création.

Arbres, troncs, branches, écorces, en symbiose avec lichens, mousses, champignons ? Dans chaque strate, chaque pli et repli, c'est l'histoire des origines qui se dévoile, chaque oeuvre est l'occasion de la résurgence de ces mémoires organiques.

Sans vouloir représenter le réel, se laisser inspirer et donner à l'observateur sa part de rêve, d'imaginaire...  Chacun y verra un paysage, une trame, micro ou macroscopique, un lien se créé entre moi et vous parce que des mémoires communes nous relient et résonnent.

Identité d'une ville, une empreinte dans le paysage, un coeur vivant.

l'eau est souvent l'élément premier qui rassemble les hommes et structure la cité.